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On peut fort admirer
avec quel doux entêtement
le chant du grillon va
s'emparant de la nuit.
Il pénètre dans l'obscurité,...
brise le silence,
triomphe des ténèbres sourdes,
monte, croît et prédomine.
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Au bord de l'étang
S'asseoir tout au bord de l'étang
Au banc de pierre pour rêver,
Ecouter me parler le vent
Lorsqu'il s'en vient murmurer
La douce chanson des roseaux,
Celle qui berce mes rêves
Et qui se perd au fil de l'eau
Avant que le jour ne s'achève.
Ecouter les arbres frémir
Et les feuilles se mettre à trembler
Sous le frais et léger zéphyr
Quand il vient doucement poser
Son souffle comme une caresse,
Voile de quiétude et de paix,
Sur l'onde bleutée de tendresse
Qui s'offre à mon coeur reposé.
Sur le banc, une grenouille
Est venue s'asseoir près de moi
Toute grise et bonne bouille,
On a fait ami ce jour là.
Elle m'a conté son histoire
Et celle du trou d'eau, jadis,
Au temps où l'on pouvait croire
En le voyant, au paradis.
Elle m'a raconté les amours
De jeunes amants innocents
Qui se sont perdus pour toujours
Dans les eaux claires de l'étang.
Elle m'a raconté la nature
Les parfums suaves du soir
Avant que brume s'aventure
Entre les joncs et nénuphars.
Ce que l'on ne vit qu'une fois
Il faut le savourer longtemps,
Apprécier ces moments de joie
Et garder son âme d'enfant.
Lancer de petits cailloux plats,
Suivre, émerveillé, les ondes
Qui s'étirent jusqu'à l'au-delà
Et puis se sentir seul au monde.
Un hibou, au loin, hulule,
Quand brochet chasse le fretin,
Passe dame libellule,
Un clapotis... et puis plus rien.
Dans le silence qui s'étend,
Qui se marie au merveilleux,
Assis tout au bord de l'étang,
Je rêve... et je ferme les yeux.
extrait d' Il est le temps des roses
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Le ciel si pâle et les arbres si grêles
Semblent sourire à nos costumes clairs
Qui vont flottant légers avec des airs
De nonchalance et des mouvements d’ailes.
Et le vent doux ride l’humble bassin,
Et la lueur du soleil qu’atténue
L’ombre des bas tilleuls de l’avenue
Nous parvient bleue et mourante à dessein.
Trompeurs exquis et coquettes charmantes
Cœurs tendres mais affranchis du serment
Nous devisons délicieusement,
Et les amants lutinent les amantes
De qui la main imperceptible sait
Parfois donner un soufflet qu’on échange
Contre un baiser sur l’extrême phalange
Du petit doigt, et comme la chose est
Immensément excessive et farouche,
On est puni par un regard très sec,
Lequel contraste, au demeurant, avec
La moue assez clémente de la bouche.
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VIDEO LE LYON EST MORT CE SOIR ....
Bonjour , je suis un amateur en musique et avec une 1/2 main en moins
Commentaires
1. Fanny39 le 10-05-2018 à 14:03:04 (site)
Bonjour Pascal, Bon Jeudi de l'ascension et merci pour ce blog enchanteur