alerte disparition
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Les autorités municipales de Tournon sur Rhône demandent
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Les fleurs semblables aux ailes ouvertes d’un papillonSe rassemblent en essaim pour former une sphèreA l’image du volcan qui entre en éruption Ou d’une société mise en ébullitionLes fleurs gonflées de sève explosent avec panacheAllant du rose pâle au rouge vermillon Et du bleu délavé jusqu’au bleu outre mer
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Madame, autour de vous tant de grâce étincelle, Votre chant est si pur, votre danse recèle Un charme si vainqueur, Un si touchant regard baigne votre prunelle, Toute votre personne a quelque chose en elle De si doux pour le coeur,Que, lorsque vous venez, jeune astre qu'on admire, Éclairer notre nuit d'un rayonnant sourire Qui nous fait palpiter, Comme l'oiseau des bois devant l'aube vermeille, Une tendre pensée au fond des coeurs s'éveille Et se met à chanter !Vous ne l'entendez pas, vous l'ignorez, madame. Car la chaste pudeur enveloppe votre âme De ses voiles jaloux, Et l'ange que le ciel commit à votre garde N'a jamais à rougir quand, rêveur, il regarde Ce qui se passe en vous.Avril 1831.
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Naître avec le printemps, mourir avec les roses, Sur l’aile du zéphyr nager dans un ciel pur, Balancé sur le sein des fleurs à peine écloses, S’enivrer de parfums, de lumière et d’azur, Secouant, jeune encor, la poudre de ses ailes, S’envoler comme un souffle aux voûtes éternelles, Voilà du papillon le destin enchanté! Il ressemble au désir, qui jamais ne se pose, Et sans se satisfaire, effleurant toute chose, Retourne enfin au ciel chercher la volupté!
Video de TOURNON et TAIN L'HERMITAGE vallée du Rhône ...
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Soleil d’été Tu viens caresser ma peau c’est la plus douce des sensations que je puisse sentir
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Voici donc les longs jours, lumière, amour, délire ! Voici le printemps ! mars, avril au doux sourire, Mai fleuri, juin brûlant, tous les beaux mois amis ! Les peupliers, au bord des fleuves endormis, Se courbent mollement comme de grandes palmes ; L’oiseau palpite au fond des bois tièdes et calmes ; Il semble que tout rit, et que les arbres verts Sont joyeux d’être ensemble et se disent des vers. Le jour naît couronné d’une aube fraîche et tendre ; Le soir est plein d’amour ; la nuit, on croit entendre, A travers l’ombre immense et sous le ciel béni, Quelque chose d’heureux chanter dans l’infini.
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Le soleil du matin doucement chauffe et dore Les seigles et les blés tout humides encore, Et l’azur a gardé sa fraîcheur de la nuit. L’on sort sans autre but que de sortir ; on suit, Le long de la rivière aux vagues herbes jaunes, Un chemin de gazon que bordent de vieux aunes. L’air est vif. Par moment un oiseau vole avec Quelque fruit de la haie ou quelque paille au bec, Et son reflet dans l’eau survit à son passage. C’est tout.
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J'ai cueilli la fleur des champs
J'ai cueilli la fleur des champsJe l'effeuille dans le ventUn pétale pour mon papaqui me soulève dans ses brasUn pétale pour ma mamanQui m'endort en me berçantC'est la fleur de mon amourJe veux la garder toujours.
Voici donc les longs jours, lumière, amour, délire ! Voici le printemps ! mars, avril au doux sourire, Mai fleuri, juin brûlant, tous les beaux mois amis ! Les peupliers, au bord des fleuves endormis, Se courbent mollement comme de grandes palmes ; L’oiseau palpite au fond des bois tièdes et calmes ; Il semble que tout rit, et que les arbres verts Sont joyeux d’être ensemble et se disent des vers. Le jour naît couronné d’une aube fraîche et tendre ; Le soir est plein d’amour ; la nuit, on croit entendre, A travers l’ombre immense et sous le ciel béni, Quelque chose d’heureux chanter dans l’infini.
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*Je vois la vie en rose Quand mes peurs, je n'ose En avoir peur Quand s'évapore la douleur. Jaune est l'astre qui sait me réchauffer Couleur de cette clarté Joie et espoir Elle reflète dans le regard dans le miroir Rouge, couleur de ce qui coulent dans mon sang Tu ne comptes pas sur le temps Couleur de l'amour et de la passion Cette couleur est ma raison Gris, la couleur de la tristesse Qui me ramène souvent dans la détresse Mélange de blanc et du noir Elle repart soir après soir Ma vie est un arc-en-ciel de couleur Que se soit pour la douleur, le malheur ou le bonheur Notre vie renferme un artifice de celle-ci Et ce transforme au courant des jours, de notre vie. Ecrit par ULDERICKA
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* Le lundi au soleil C'est une chose qu'on n'aura jamais Chaque fois c'est pareil C'est quand on est derrière les carreaux Quand on travaille que le ciel est beau Qu'il doit faire beau sur les routes Le lundi au soleil
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Simone, allons au vergerAvec un panier d'osier. Nous dirons à nos pommiers, En entrant dans le verger :Voici la saison des pommes. Allons au verger, Simone, Allons au verger.Les pommiers sont plein de guêpes, Car les pommes sont très mûres :Il se fait un grand murmure Autour du vieux doux-aux-vêpes. Les pommiers sont pleins de pommes, Allons au verger, Simone, Allons au verger.Nous cueillerons le calville, Le pigeonnet et la reinette, Et aussi des pommes à cidre Dont la chair est un peu doucette. Voici la saison des pommes, Allons au verger, Simone, Allons au verger.Tu auras l'odeur des pommes Sur ta robe et sur tes mains, Et tes cheveux seront pleins Du parfum doux de l'automne. Les pommiers sont pleins de pommes, Allons au verger, Simone, Allons au verger.Simone, tu seras mon verger Et mon pommier de doux-aux-vêpes ; Simone, écarte les guêpes De ton coeur et de mon verger. Voici la saison des guêpes, Allons au verger, Simone, Allons au verger.
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*Il suffit de croiser son regard avec celui d'un chat pour mesurer la profondeur des énigmes que chaque paillette de ses yeux pose aux braves humains que nous sommes.
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Le Rhône est si profond, si rapide et si large, Que dans la grande Europe il n'a pas son pareil. Emportant des bateaux sans nombre avec leur charge, Il va roulant de l'or et roulant du soleil. Fleuve superbe ! il court, et se jouant des lieues Il atteint, lui qui sort des Alpes au cœur pur, La Méditerranée aux grandes ondes bleues, Et né dans la blancheur il finit dans l'azur. Un lac veut l'arrêter au sortir de sa source ; Il le divise, il passe, et le frère du Rhin Trouvant alors des rocs en travers de sa course Sous l'obstacle étonné creuse un lit souverain. A présent, reparais ! Tu n'auras plus d'obstacle. Le grand peuple de France attend tes vastes eaux, Ô fleuve ! donne-lui le merveilleux spectacle Des prés féconds et verts, sillonnés de ruisseaux. La Suisse sans regret à la France te donne. Ta voix endort leurs fils au berceau, vieux géant. Le sang ne te plaît pas, à toi ! Ta force est bonne, Ô fleuve, et comme un dieu tu passes en créant. Tu fais germer des bourgs, croître des capitales : Voici Lyon, Valence et la brune Avignon, Dont les filles gaîment, sur tes rives natales, Peuvent mêler le pampre aux nœuds de leur chignon. Car, pour mieux nous porter la joie et l'espérance, Tu fais verdir les ceps sur les coteaux penchants, Tu donnes de ta force à nos bons vins de France, Et tu fais naître ainsi des amours et des chants. Et tu passes, heurtant l'arche du pont qui bouge, Et l'on a peur de toi, tant, furieux et prompt, Aveuglément, comme un taureau qui voit du rouge, Sur les digues des quais tu vas donnant du front. Mais, ô toi le plus fort des fleuves de l'Europe, Pourquoi donc laisses-tu défaillir ta vigueur, Lorsque près d'Avignon le mistral qui galope, Te jette en s'enfuyant le défi d'un vainqueur ? Sans pouvoir t'indigner le mistral te devance. Ah ! tu voudrais marcher toujours plus lentement ! Et même, pour mieux voir le ciel de la Provence, Tu voudrais un seul jour n'être qu'un lac dormant. Car voici par essaims les belles filles d'Arles, Leurs cheveux couronnés du large velours noir, Le cœur pris au langage amoureux que tu parles, Qui sur tes bords charmants viennent rêver le soir. Tu reflètes le ciel et leurs yeux, leur visage, Et leur sein rebondi comme un doux raisin mûr ; Et le mirage vert du riant paysage Frissonne renversé dans tes reflets d'azur. Mais tu n'es pas un lac, tu t'appelles le Rhône ! Prouve donc, si tu peux, tes puissantes amours ; Assez d'alluvions roulent dans ton eau jaune Pour te faire un obstacle et prolonger ton cours. Arrange-toi ! - C'est fait ! Le Rhône a fait une île, Il l'étreint à deux bras, la pousse au gouffre amer : C'est la Camargue. Elle est immense, elle est fertile, Et toujours grandissante elle éloigne la mer. C'est bien, fleuve ! L'effort est digne de ta gloire. Le but fût-il manqué, l'effort resterait beau ; Mais l'heure est retardée où la mer doit te boire. Qui d'entre nous fera reculer son tombeau ! Et maintenant là-bas jusqu'aux grèves marines, Les chevaux, en Camargue, ardents, libres de mors, Sauvages, secouant à grand bruit leurs narines, Hésitent, effrayés, à boire sur tes bords. Et t'écoutant de loin, du fond des marais mornes, Les noirs taureaux, tes fils, des flammes en leur œil, Droits parmi les joncs verts moins aigus que leurs cornes, Reconnaissant leur père, en mugissent d'orgueil.
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* * Mon cheval et sa crinière de petit arc-en-ciel. Mon cheval et ses oreilles en épi de maïs. Mon cheval et ses yeux comme des étoiles. Mon cheval et sa tête d'eaux mêlées. Mon cheval et ses dents comme de blancs coquillages. Un long arc-en-ciel en bouche en guise de bride et je le guide ainsi. Quand mon cheval hennit, des chevaux de toutes les couleurs surgissent. Quand mon cheval hennit, des moutons de toutes les couleurs accourent. Je suis riche de lui, la paix devant moi, la paix derrière moi, la paix sous moi, la paix au-dessus de moi. C'est une voix de paix quand il hennit. Je suis éternel, je suis rempli de paix. Mon cheval, c'est moi. D'après "Horse story" chant Navajo
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LE CHAT ET LE SOLEIL Le chat ouvrit les yeux le soleil y entra le chat ferma les yeux le soleil y resta voila pourquoi le soir quand le chat se réveille j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil
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Une goutte d'eau dans la nuit,
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Je vous souhaite un bon Dimanche ...
ici en Ardèche joli soleil ...
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Regardez au jardin l'envol d'une mésange,Furtif, léger, rapide, oiseau béni du ciel,Fragilité, éclat, si providentielCadeau de la nature ou sourire d'un ange.Un arbre, une muraille, un trou comme nichoir,Un logement douillet garni de laine et mousse,Elle construit son nid et tout lui est perchoir,Et son vol gracieux nous rend l'âme bien douce.Nonnette, bleue, huppée ou noire charbonnière,En quête inassouvie, en éternel ballet,D'une graine, un insecte errant au ruisselet,La mésange est présence heureuse et familière.Quand la neige d'hiver apporte un blanc manteau,Dans le givre et le froid se poursuit l'aventure.Dans son habit de plume, observez la peinture,De l'artiste divin, la touche du pinceau !
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Notre-DameQue c'est beau !Victor HUGOEn passant sur le pont de la Tournelle, un soir,Je me suis arrêté quelques instants pour voirLe soleil se coucher derrière Notre-Dame.Un nuage splendide à l'horizon de flamme,Tel qu'un oiseau géant qui va prendre l'essor,D'un bout du ciel à l'autre ouvrait ses ailes d'or,- Et c'était des clartés à baisser la paupière.Les tours au front orné de dentelles de pierre,Le drapeau que le vent fouette, les minaretsQui s'élèvent pareils aux sapins des forêts,Les pignons tailladés que surmontent des angesAux corps roides et longs, aux figures étranges,D'un fond clair ressortaient en noir ; l'Archevêché,Comme au pied de sa mère un jeune enfant couché,Se dessinait au pied de l'église, dont l'ombreS'allongeait à l'entour mystérieuse et sombre.- Plus loin, un rayon rouge allumait les carreauxD'une maison du quai ; - l'air était doux ; les eauxSe plaignaient contre l'arche à doux bruit, et la vagueDe la vieille cité berçait l'image vague ;Et moi, je regardais toujours, ne songeant pasQue la nuit étoilée arrivait à grands pas.